🚨 🚨 SUNUKER TV LIVE : KAWRAL FULBE - PR : ELIMANE KA - 10 Novembre 2025
Автор: Sunuker TV: Number One African Radio in L.A.
Загружено: 2025-11-10
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AMADOU CHEIKHOU BA (1830-1875)
PREMIERES ANNEES (1830-1868)
Amadou Cheikhou Bâ est né vers 1830. Son père, Hamme Bâ, pratiquant un Tidjanisme très strict, s’était proclamé le Mahdi et, en 1828, avait tué dans la mosquée, le jour de la Tabaski, son propre son fils. Par la suite, il avait fondé Ouro-Madiou, près de Podor, où était né Amadou. Au décès d’Hamme Bâ en 1862, son fils Amadou lui succéda à la tête de cette localité.
En 1868, le choléra et la famine ravagèrent le Fouta et les Etats wolof. La renommée d’Amadou Cheikhou, qui voyait dans ces calamités un effet de la colère divine, s’accrut. De son côté, son frère, Ibra Penda Bouya, qui habitait à Coki, dans le Kayor, s’employait à multiplier, dans la province du Ndiambour, le nombre des Madiyankobé.
JIHAD AU KAYOR (1869-1870)
Le sérigne Coki, qui quant à lui était d’obédience qadriya, se disputa avec Ibra Penda, son beau frère, et le chassa du pays. Celui-ci se rendit à Ouro-Madiou, pour en revenir avec Amadou Cheikhou et des partisans. Coki fut razzié (26 juin 1869).
Alliés à Lat Dior, les réformés infligent des pertes, à Mékhé, à un escadron de spahis (8 juillet 1869). Mais des discussions éclatent avec Lat Dior quant au partage du butin, et les Madiyankobé regagnent le Fouta. Ils y trouvent Ouro Madiou brûlé par une petite colonne française assistée par les forces du Lam-Toro (28 juin 1869). Peu après (29 septembre 1869), les Madiyankobé infligent, à Pétogne, une défaite aux Volontaires du Walo, commandés par Sidia Léon Diop, chef du canton de Nder, alliés aux Toucouleurs du Lam-Toro.
En revanche, Amadou Cheikhou ne parviendra pas à s’emparer de Guédé, défendu par le Lam-Toro (7 novembre 1869). Il subira également, en février 1870, plusieurs revers au cours d’affrontements avec la colonne commandée par le lieutenant-colonel Treve. Après s’être retiré au Fouta central, le marabout va se tourner vers le Djolof.
JIHAD AU DJOLOF (1870-1874)
Assiégé dans son tata de Yang-Yang par les Madiyankobé, assistés de guerriers du Rip, le bourba Bakantan Khary finit par se convertir (août 1870). Amadou Cheikhou lui laissa son titre jusqu’à sa mort (fin 1871), se bornant lui même à détenir le pouvoir effectif.
Jusqu’en 1874, le Djolof va rester le centre opérationnel du marabout. Un premier prétendant, Toubé Sanor, allié au Lam-Toro, sera battu par Amadou, assisté de forces du Rip, du Ndiambour et de chefs toucouleurs, à Aniam-Touguel (14 août 1871).
Ultérieurement, Toubé Sanor fera sa soumission, et le marabout le fera reconnaître comme bourba (mars 1873). Un autre prétendant, Alboury Ndiaye, se bornera à des razzias sans jamais l’inquiéter sérieusement.
RETOUR AU KAYOR ET MORT (1874-1875)
A la suite d’un pillage, Amadou Cheikhou détruira le village de Pété au Fouta (4 octobre 1873), se mettant à dos ses anciens alliés toucouleurs, mais se rapprochant d’Abdoul Bokar kane, chef du Bosséa. En compagnie de guerriers de ce dernier, Amadou pénètre au Kayor et à quatre reprises, inflige des revers aux forces de Lat Dior (juillet 1874 à janvier 1875). Ce dernier est obligé de se réfugier dans la banlieue de Saint-Louis auprès du gouverneur. Une colonne française, commandée par le lieutenant-colonel Bégin, à laquelle s’est joint Lat Dior et ses hommes, bat le marabout à Boumdou (ou Samba-Sadio), le 11 février 1875. Lat Dior et ses tiédos se lancent à la poursuite des fuyards. Amadou Cheikhou est tué à Diaye-Diordé, sur la route du Djolof, et sa tête est envoyée à Bégin. Avec l’approbation de Madiakhaté Kala, son conseiller, Lat Dior avait vendu comme esclaves les prisonniers madiyankobé et s’était emparé des biens des fugitifs. Amadou Bamba condamnera ces procédés (il s’agissait de musulmans),
Source: Salle 8 Les résistances AAMHIS. G. Thilmans, Biographie sommaire de dix résistants sénégalais.
Dess samba Ndiaye
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